Zapa, Lancôme, les perles Kailis… A 35 ans, la divine Espagnole est partout ! Rire communicatif et beauté racée, elle nous livre ses astuces pour être au top.  

 

     Etes-vous une grosse dormeuse ?    
Mon minimum, c’est huit heures ! Je suis de nature anxieuse, mais, si j’ai mon compte de sommeil, je me réveille sereine. Je me couche vers 23 heures et je me lève vers 8 heures pour m’occuper de Diego (2 ans). A 17 ans, en Espagne, j’étais un papillon de nuit, aujourd’hui, j’aime toujours danser, mais je rentre plus tôt. Mon fils m’a structurée en me redonnant des horaires, de la stabilité.

 

     A quoi ressemble votre petit déjeuner ?    
Un jus d’orange, un café serré, et c’est tout. Je tombe du lit, j’enfile un jogging et je dépose mon fils à l’école, à moitié endormie. J’ai honte, car les autres parents sont toujours hyper clean ! Je file à la salle de gym de l’hôtel Costes K (81, avenue Kléber, Paris-16e), où j’enchaîne cours de cardio, abdos-fessiers et marche rapide.

 

     Vous êtes donc sportive…    
Oui, j’adore ça. Pour avoir un joli corps, je crois plus à la régularité d’une activité physique qu’à un traitement de choc type diète. Je nage, je marche, je monte à cheval… mais ma passion, c’est le golf. Je suis accro à la compétition. Je m’organise des week-ends golf en Espagne, dans la province de Cadix. Ça me vide la tête : je me concentre sur la petite balle blanche, et c’est tout.

 

     Vous surveillez votre alimentation ?    
Je mange de tout, mais en petites quantités. J’écoute mon corps. S’il veut des pâtes, eh bien, je déguste de la pasta. Comme je voyage pas mal, j’essaie juste de ne pas me bourrer de snacks entre deux avions. J’ai de la chance, car je n’ai jamais trop craqué pour le sucré.

 

     Vous craquez pour quoi, alors ?    
Toutes les spécialités espagnoles : tapas, calamars et pipas, des graines de tournesol salées qu’on picore à l’apéro. Je m’approvisionne à La Grande Epicerie de Paris. Sinon, je cuisine des soupes de légumes, des gaspachos, des soufflés
et, à Madrid, j’ai mon QG, Astrid & Gastón, un resto fusion hispano-péruvien topissime.

 

     Comment déconnectez-vous de votre rythme infernal ?    
En passant du temps avec mon fils. A sa naissance, je me suis installée à Paris. Depuis, je profite de chaque instant. On se balade au square Lamartine (16e), on fait le marché le dimanche. La maternité m’a transformée, c’était comme un saut
dans le vide. Aujourd’hui, vous ne pouvez pas savoir à quel point la présence de mon fils me régénère.

 

     Allez-vous chez le psy ?    
Non. J’ai plutôt tendance à m’en sortir seule. Je suis du genre bagarreuse. Après avoir traversé une période un peu difficile à la suite de mon divorce (ndlr : d’Alex Corrias, épousé en 2006), je me suis relevée. Une crise, un chagrin d’amour, c’est dans ces moments-là qu’on apprend le plus sur soi.

 

     Vous êtes plutôt stressée ?    
Avant chaque shooting, j’angoisse à mort. Ça fait vingt ans que je fais ce métier et, pourtant, j’ai le sentiment que c’est à chaque fois la première fois. Alors, juste avant une prise de vue, je désamorce, je ris beaucoup. Histoire de faire redescendre la pression.

 

     Faites-vous de la relaxation ?    
No way ! J’en suis incapable. C’est trop zen pour moi. Je suis d’un tempérament énergique, très latin, je ne tiens pas en place. Il n’y a que la gym pour m’aider à évacuer le stress. J’ai testé la sophrologie avant l’été, ça n’a pas du tout marché. Et le yoga me rend nerveuse, limite hystérique…

 

     Comment vous détendez-vous, alors ?    
Je me fais couler un bain avec des huiles essentielles à l’eucalyptus. Je bouquine (lisez « Abracadabra », de Maurice Sachs !), j’écoute de l’opéra ou je zappe sur des séries policières. Tout ça en pyjama d’homme Old England ou en djellaba. A la maison, je suis tout, sauf une sexy woman !

 

     MES PETITS LUXES    
* Me baigner sur la côte basque, à Biarritz. J’y vais depuis mon enfance. Ou m’envoler pour le Kenya, mon refuge.
* Me faire masser à l’Institut Lancôme (29, rue du Faubourg- Saint-Honoré, Paris-8e). Le rêve !
* M’offrir des bouquets de roses sauvages, de pivoines du plus raffiné des fleuristes, Moulié (8, place du Palais- Bourbon, Paris-7e).

 

     MON TRUC ANTI-JET LAG    
Arrivée à destination, je bois deux tasses de camomille, juste avant de me coucher. Et je dors comme un bébé.

 

   Propos recueillis par Julia Dion. Le 17/11/2008.