Dans le rétro : Daniel Auteuil
D’une pudeur énigmatique, c’est un acteur passionné et généreux. Avec lui, le tragique se perd dans son enthousiasme et ses angoisses. Daniel Auteuil se raconte au micro de Déborah Grunwald.
Le coup de promo
"Si vous m’aviez connu", c’est un album nostalgique, poétique et mélodique. Daniel Auteuil chante le désenchantement. Il ressasse puis embrasse le temps qui passe. Derrière les souffrances, il y a l’espérance et la jouissance. Il joue avec les mots et l’amour. Un album comme une réponse à son envie de partage : "Même si je pensais que ces textes et musiques resteraient secrets, quelque chose de mon métier, de mon égo, a fait que j'ai éprouvé le besoin de le partager". Il vous donne rendez-vous en tournée dans toute la France dans "Déjeuner en l'air". Entre chansons et confidences, Daniel Auteuil se livre.
Dans cette édition de "Dans le rétro" avec Daniel Auteuil :
"Être né quelque part et ne pas y retourner, c'est une chose étrange. Comme un fantasme. On se dit "un jour, j'irai"".
"Mes parents étaient gênés parfois face à l'impudeur des gens. On était une famille assez pudique, on aimait pas se raconter. Je le fais maintenant, mais c'est mon métier".
"Ce qui m’a motivé, c’était de rendre mes parents fiers. A chaque générale, à chaque avant-première, ils étaient là, j’avais le trac".
"Je ne fais confiance à personne, même pas à mon destin".
"Le fantasme est un ami… Il permet d’écrire des choses sans ennuyer les gens. C’est un moteur, il permet de rêver. Mais il faut que ça reste un rêve".
"Quitter quelqu’un par peur, ça arrive ! Ça arrive à plein d’abrutis, ça m’est arrivé".
"On devient beau par le regard de quelqu’un qui vous aime. Dans mon métier d’acteur, je suis dépendant du regard des autres".
"Une fois qu’on a cessé d’être un jeune homme, on a envie d’être un très vieil homme".
"On s’habitue à vivre avec ceux qui ne sont plus là".
