Cauet et NRJ devant le tribunal de commerce pour trancher sur le retour à l’antenne de l’animateur accusé de viols

L’animateur radio de 51 ans avait attaqué en janvier le groupe NRJ pour obtenir l’exécution du contrat passé entre ses sociétés de production et la station, qui prévoit la diffusion quotidienne de l’émission « C’Cauet », interrompue depuis le 22 novembre et l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « viols » à son encontre.

Si la justice lui donne raison, Cauet pourrait être prochainement de retour à l'antenne de NRJ. LP/ARNAUD DUMONTIER
Si la justice lui donne raison, Cauet pourrait être prochainement de retour à l'antenne de NRJ. LP/ARNAUD DUMONTIER

    Il veut revenir au micro. Une audience aura lieu ce lundi 18 mars devant le tribunal de commerce de Paris à la demande de Sébastien Cauet, qui avait attaqué en janvier NRJ pour obtenir son retour à l’antenne, a indiqué au Parisien Frédéric Lamoureux, l’avocat de l’animateur de radio et de sa société de production Be Aware, confirmant une information de franceinfo.

    Cette audience a pour but de demander « l’exécution du contrat » passé entre la radio et les sociétés de production de Cauet. Cela pourrait engendrer le retour à l’antenne de l’homme de 51 ans, qui s’était mis en retrait « jusqu’à nouvel ordre » le 22 novembre, après l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « viols sur mineure de plus de 15 ans » et « viols » à son encontre.

    Cinq plaintes déposées contre l’animateur radio

    À ce moment, NRJ et Cauet affirmaient que la décision avait été prise « d’un commun accord ». Il y présentait depuis 2010 (avec une interruption en 2017-2018) l’émission « C’Cauet », du lundi au vendredi de 15 heures à 19 heures. Depuis, Sébastien Cauet n’est plus apparu à l’antenne et quatre autres plaintes ont été déposées à son encontre pour des faits d’agression sexuelle et de viol.

    La dernière plainte en date a été déposée le 8 février par une femme de 45 ans, qui décrit des faits de viol survenus lors d’un déplacement professionnel en province de l’animateur radio, à la fin des années 1990, alors qu’elle était toute jeune majeure.



    Il nie les faits pour lesquels il reste présumé innocent et a déposé une plainte auprès du parquet de Nanterre pour « tentative d’extorsion de fonds en bande organisée, dénonciation calomnieuse, faux et usages contre personnes non dénommées ».

    À défaut d’un retour à l’antenne, l’animateur souhaite que soit constatée « la rupture du contrat » avec NRJ et donc, le versement d’indemnités en conséquence, précise son avocat Frédéric Lamoureux.