Couverture fascicule

Wilhelm Stählin, Symbolon. Vom gleichnishaften Denken. Stuttgart, Evangelisches Verlagswerk, 1958. Symbolon. Erkenntnisse und Betrachtungen. Même éditeur, 1963

[compte-rendu]

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Wilhelm Stählin, Symbolon . Vom gleichnishaften Denken. Stuttgart, Evangelisches Verlagswerk, 1958. In-12°, 515 p. Symbolon (20. Erkenntnisse und Betrachtungen . Même éditeur, 1963. In-12, 361 p.

Ces deux volumes, publiés par A. Koeberle à l'occasion respective¬ ment des 75e et 80' anniversaires de W. Stählin, réunissent des articles du chef de file de la Confrérie St-Michel parus, ici et là, depuis plusieurs décennies. Groupés essentiellement autour de trois centres, la compréhen¬ sion et l'interprétation de l'Ecriture Sainte, l'Eglise, sa doctrine, son culte et sa vie, des questions de la vie chrétienne personnelle, ces arti¬ cles abordent une quantité étonnante d'aspects relatifs à ces trois orien¬ tations, mais sont tous portés par un même esprit. Pour le définir, on aimerait dire qu'il s'agit d'un esprit de «retraite spirituelle», de prière et de méditation et donc de compréhension en profondeur des choses. Ces volumes sont l'expression d'une spiritualité au sens médiéval du mot, d'une spiritualité qui a sa source dans la méditation de l'Ecriture Sainte, dans la prière, dans la vie sacramentelle, et qui a son lieu dans l'Eglise, la una sancta catholica et apostolica ecclesia. Il n'est pas pos¬ sible de citer les multiples questions traitées. Mais que ce soit sur la parabole, l'image et le mythe, sur la compréhension dans l'Eglise de l'Ecriture Sainte, sur la signification de quelques racines grecques, que ce soit sur la foi au Dieu trinitaire, sur Marie, sur la fonction sacerdotale de l'Eglise et du pasteur, sur la liturgie, sur le rôle éducatif de l'Eglise, que ce soit enfin sur la «saine » doctrine qui rend l'homme sain, sur les heures de la journée, sur la maladie et sur la mort, jamais les ques¬ tions ne sont réduites à leur niveau rationnel qui dessèche, mais sont considérées dans une totalité de vie qui unit théologie et liturgie, lex credendi et lex orandi. On aimerait voir ces volumes entre les mains de tous ceux qui ramènent la théologie à n'être qu'une science, et entre les mains de tous ceux qui la ramènent à une doctrine et qui se rendent compte de la stérilité spirituelle de l'une et de l'autre. On aimerait aussi les voir dans les mains de ceux que la prédication courante de l'Eglise laisse insatisfaits et qui aspirent à une foi de plénitude et de totalité qui intègre et sanctifie et guérit. Ces pages, d'une trempe véritablement uni¬ verselle, sont ce que nous avons lu de plus fructueux, de plus fécondant pour notre existence chrétienne, ecclésiastique et théologique. Elles ne sont pas de celles qu'on ferme pour les ranger sur une étagère et pour ne plus jamais les rouvrir. Elles sont de celles qu'on prend et reprend, et qui, au plus profond, inspirent et font vivre.

G. Siegwalt