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Les photos du père des sciences criminelles dévoilées

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La vie de roman du «Sherlock Holmes suisse»
Fin 1904, une série d'incendies criminels dans la région de Nyon met «toute la contrée dans les transes». Plusieurs suspects sont interpellés, dont un jardinier de 28?ans, considéré comme «une heureuse prise» mais qui ne serait qu'un instrument au service des instigateurs. Reiss photographie les semelles très caractéristiques des chaussures de l'homme. Elles semblent avoir aidé à le traîner devant la justice.
Des cadavres, Reiss en a immortalisé des centaines. Mais il est des photos qui sortent du lot. «Cette image a glacé le sang de nombreux experts», confirme Olivier Robert, archiviste de l'UNIL. On a beau scruter l'image, on peine à comprendre. «Cet homme a dû terriblement souffrir et son agonie a duré longtemps. À force de remuer et de frotter ses pieds au sol, il en a presque perdu une chaussette.»

Féru de photographie, Rodolphe Archibald Reiss (1875-1929), riche Allemand naturalisé suisse en 1901, aurait pu se contenter d'une belle carrière dans l'image. Fondateur du «Journal suisse des photographes» en 1898, il est mandaté l'année suivante par le gouvernement vaudois pour créer un laboratoire universitaire de photographie.

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